13/03/2014 :1ère marche mondiale contre l’endométriose

Aujourd’hui, jeudi 13 mars 2014, se déroule la première marche mondiale contre l’endométriose.

Beaucoup d’entre vous n’ont peut-être jamais encore entendu parler de cette maladie lourdement handicapante dont souffrent aujourd’hui plus de 10% des femmes dans le monde. Cette journée mondiale représente un grand espoir pour toutes les femmes atteintes d’endométryose, mal dont la plus grande force est sans aucun doute le fait d’être aussi méconnu.

 

Définition et symptômes

 ” Affection gynécologique caractérisée par la présence de fragments de muqueuse utérine (endomètre) en dehors de leur localisation normale.”

La définition du dictionnaire est succincte voire même un peu sibylline, il convient d’y apporter quelques précisions.

En gros, l’endométriose, ce sont des morceaux de la muqueuse non éliminés lors des règles qui remontent, se logent dans les trompes de Fallopes, se fixent sur un organe de la cavité pelvienne (muscle utérin, tompe, ovaire, entre le rectum et le vagin…)  et forment des kystes. Les kystes peuvent aussi plus rarement remonter sur l’intestin, la vessie et sur les cicatrices cutanées.  Ces kystes gonflent et provoquent des douleurs insupportables pendant les règles, provoquent des hémorragies, rendent dans de nombreux cas les rapports sexuels douloureux et peuvent mener à la stérilité.

C’est d’ailleurs bien souvent lors d’un bilan de d’infertilité qu’une femme est diagnostiquée “endogirl”. En effet, cette maladie trop peu connue est encore mal dépistée et les femmes qui en sont atteintes peuvent vivre longtemps les symptômes de l’endométriose sans que l’on parvienne à la repérer. Pourquoi? Tout simplement parce que les douleurs menstruelles, symptôme le plus courant de l’endométriose sont, hélas communément admises comme étant normales et ne débouchent pas sur un dépistage systématique. Un drame qui condamne beaucoup de femmes à vivre des années dans la douleur et l’incompréhension.

Au delà des symptômes  précédemment énumérés, cette maladie a aussi des répercussions sociales lourdes évidentes et empêche malheureusement celles qui en souffrent d’avoir une vie amoureuse, familiale et professionnelle normale. Isolement, dépression, grosse fatigue, prises importantes de poids à cause des traitements… L’endométriose brise des vies entières.

 

Qui est concerné ?

L’endométriose est surtout fréquente chez les femmes âgées de 25 à 40 ans. L’âge où la plupart se mettent à concevoir. 30 à 40 % des patientes qui en souffrent ont des problèmes d’infertilité. Le risque de stérilité varie en fonction de l’endroit où se situe l’affection, la localisation de cette dernière au niveau des trompes est la plus inquiétante. La cause de la maladie étant toujours mal connue, le facteur génétique n’est pas encore totalement avéré.

 

Les traitements

Ils sont soit hormonaux, soit chirurgicaux. La première option hélas manque encore d’efficacité, et le traitement hormonale débouche souvent sur de fortes prises de poids et des dépressions. Le seul traitement radicalement efficace que l’on propose est l’hystérectomie ( ablation chirurgicale de l’utérus ) totale ou partielle, ou encore la stomie qui apporte un soulagement dont la durée varie de plusieurs années à seulement quelques mois. Des mutilations lourdes et dures à vivre avec un taux de réussite parfois incertain.

 

Que faire ?

Tout d’abord s’informer. Que l’on souffre des symptômes de l’endométriose ou non, il est impératif de mieux se renseigner pour pouvoir se faire dépister ou aider une proche à le faire.

 

 

A lire : témoignages

L’endométriose & moi : ma vie de hamster rebelle

 

 

MAJ 28/03/2014 : Soutien de Najat Vallaud-Belkacem aux Endogirls http://www.dailymotion.com/video/x1k2in9_decouvrez-les-endogirls-et-l-endomarch_news#from=embediframe

 

1 commentaire

  1. 13/03/2014 :1ère marche mondiale contre ... le 13 mars 2014 à 17 h 10 min

    […] Ce jeudi 13 mars 2014 à Paris se déroule la 1ère marche mondiale contre l'endométriose  […]



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